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El Bocoloby oliaiklod |
El
Bocoło ea xe na tradixion tipicamente venexiana, che ła se xe drio
zercar de recuperar, che a consisteria en el portarghe un bocoło de rosa
ała morosa, ała mujer, o anca ała propia amante, al dì de San Marco
protetor dei veneti, che el casca al vintisinque de april de tuti j ani.
Drio sta usansa ghe xe na legenda de na zovine de nome Vulcana che a
viveva ai tenpi de Carlo Magno.
C'est du dialecte vénitien, pour parler d'une tradition typiquement vénitienne !
Chaque
année, à Venise, le 25 avril (jour de San Marco, saint patron de la
ville) chaque homme ou jeune homme offre une rose rouge à sa fiancée (ou
à celle qui pourrait le devenir), ou à sa maman, ou à son épouse. Une
rose rouge, une seule : le "bocolo". C'est aussi une manière de célébrer
ce que Napoléon avait interdit : la fête la plus chère dans le cœur des
vénitiens.
A
l'époque de la République de Venise, une procession était organisée,
depuis la piazza San Marco. A cette procession participaient toutes les
autorités influentes, qu'elles soient civiles ou religieuses. Cette fête
fut interdite par Bonaparte après la chute de la république, mais resta
dans le cœur des vénitiens, comme un symbole de résistance. Offrir une
rose rouge le 25 avril devint donc, à cette époque, un signe de lutte
contre l'impérialisme.
Cette
coutume du bocolo trouve sa genèse dans une légende : une jeune fille
blonde nommée Maria Partecipazio, fille d'un doge, aimait tendrement
Tancredi, un troubadour très courageux et très beau. Le doge s'opposait,
cependant au sentiment entre deux jeunes gens, il ne permettrait pas un
tel mariage. Marie, par conséquent, demandé à Tancrède d'aller à la
guerre contre les Arabes en Espagne avec l'armée de Charlemagne pour se
couvrir de gloire. Ainsi, son père, le vieux doge, n'aurait plus le
moyen de s'opposer à leur amour. Tancrède parti donc aux côtés de
l'armée de Charlemagne et la renommée de ses exploits glorieux se
propagea rapidement à travers le monde. Un jour, cependant, virent à
Venise, quelques chevaliers Francs mené par le célèbre Orlando (Roland
le paladin). Ils demandèrent à voir Maria et ils lui ont annoncé la mort
du galant troubadour. Il est tombé sanglant sur un rosier, mais avant
de mourir, il en prit une fleur et pria Orlando de la porter à sa
bien-aimée. La jeune fille prit la rose teinte de son sang et resta
enfermée dans sa douleur et le souvenir de Tancrède. Le lendemain, jour
de la fête de Saint-Marc, la jeune fille a été retrouvée morte, la fleur
sanglante sur le cœur. Depuis ce temps, le bouton de rose, symbole de
l'amour qui est sur le point de s'ouvrir à la vie et lau soleil, est
offert aux femmes le jour de Saint-Marc.
Bibliographie :
- Lina Urban Padoan, La festa di San Marco: le leggende e l'offerta del "bocolo", Venezia: Centro internazionale della grafica, 1988.
- Applausi festiui al glorioso san Marco euangelista da recitarsi in musica nell' hospitale de Mendicanti, il giorno della sua festa consecrati al ser.mo prencipe & all' eccell.mo Collegio Veneto da Fratelli dell'Esercitio Apostolico, Venetia: appresso Andrea Poletti, 1681.
- Stefano Santorini, Il Tempio della gloria. Festa solenne del giovedi grasso fatta da Steffano Santorini nella Piazza Ducal di San Marco l'anno 1698. Alla presenza del sereniss. principe Silvestro Valerio degnissimo Doge di Venetia et della Serenissima Signoria consacrata a sua serenità medesima, Venetia: appresso Gio. Maria Rossi, 1698.
- Francesco Basaldella, La festa del bocolo di San Marco nella leggenda e nella poesia, Venezia, 2001.
Voir également :