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giovedì 22 dicembre 2011

mon amour, mon ami


Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

Je n'ai pas connu d'autre garçon que toi
Si j'en ai connu je ne m'en souviens pas
A quoi bon chercher faire des comparaisons
J'ai un coeur qui sait quand il a raison
Et puisqu'il a pris ton nom

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je sais très bien pourquoi

On ne sait jamais jusqu'où ira l'amour
Et moi qui croyais pouvoir t'aimer toujours
Oui je t'ai quitté et j'ai beau résister
Je chante parfois à d'autres que toi
Un peu moins bien chaque fois

Toi mon amour, mon ami
Quand je rêve c'est de toi
Mon amour, mon ami
Quand je chante c'est pour toi
Mon amour, mon ami
Je ne peux vivre sans toi
Mon amour, mon ami
Et je ne sais pas pourquoi

domenica 18 dicembre 2011

Venezia in Manunzio

sabato 10 dicembre 2011

DIZIONARI VENETI

Ricerca e segnalazione a cura di Mireille Vezzoni della Biblioteca di Nizza.

http://www.lexilogos.com/venitien_dictionnaire.htm


dictionnaire vénitien-italien (ou format PDF)

Dizionario veneziano-italiano dictionnaire vénitien-italien par Giuseppe Piccio (1921)
Dizionario del dialetto veneziano : dictionnaire du dialecte vénitien, par Giuseppe Boerio (1867)
Lessico veneto : lexique vénitien, par Fabio Mutinelli (1851)
Dizionario tascabile veneziano-italiano : dictionnaire vénitien-italien par Ermolao Paoletti (1851)
Dizionario del dialetto veneziano come viene usitato anche nelle provincie di Padova, di Vicenza et di Treviso (1847)
Vocabolario veneziano e padovano co' termini e modi corrispondenti toscani, par Gasparo Patriarchi (1821)


Proverbi veneziani : proverbes vénitiens recueillis, comparés avec des proverbes français, par Angelo Dalmedico (1857)
Raccolta di proverbi veneti : recueil de proverbes vénitiens, par Cristoforo Pasqualigo (1882)
Proverbi et modi proverbiali veneti : proverbes et locutions proverbiales vénitiens, par Giovanni Bianchi (1901)
Langue vénitienne
langue vénitienne : grammaire & textes grammaire vénitienne (en anglais)
Manual gramaticałe xenerałe de ła łéngua vèneta e łe só varianti [PDF] grammaire vénitienne par Michele Brunelli (2007)
    General grammar book of the Venetan language and its varieties [PDF]
Textes & Littérature
Della letteratura veneziana : la littérature vénitienne par Marco Foscarini, doge de Venise (1754)

œuvres de Carlo Goldoni (XVIIIe) avec concordances, en vénitien :
    Le baruffe chiozzotte
    La buona moglie
    Il campiello
    La casa nova
    Una delle ultime sere di carnovale
textes en vénitien, du XIIIe au XXe siècle


Poesie di Grancesco Gritti in dialetto veneziano (1862)
La regata di Venezia par Cleandro di Prata (1856)
Pronostici e versi di Camillo Nalin (1857) : I & II - III
Novelle in dialetto veneziano, par Camillo Nalin (1819)
Plainte de la Vierge en vieux vénitien, texte critique & introduction linguistique et littéraire, par Alfred Linder (1898)


Canti pel popolo veneziano : chants du peuple vénitien recueillis par Jacopo Vincenzo Foscarini (1844)
Canti pel popolo veneziano : chants du peuple vénitien recueillis par Angelo Dalmedico (1844)
Canti popolari veneziani : chants populaires vénitiens, recueillis par Domenico Giuseppe Bernoni (1872)
Giuochi popolari veneziani recueillis par Domenico Giuseppe Bernoni (1874)
Collezione delle migliori opere scritte in dialetto veneziano : collection des meilleures œuvres écrites en dialectes vénitien (1817)
      I - II - III - IV - V - VI - VII - VIII - IX - X - XI - XII
Raccolta di poesie in dialetto veneziano d'ogni socolo : recueil de poésie en dialecte vénitien, par Bartolommeo Gamba (1845)
Serie degli scritti impressi in dialetto veneziano : liste des inscriptions et écrits en dialecte vénitien, présentés par Bartolommeo Gamba (1832)
Venise - Venezia
Venise : cartes & documents

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LIBRI D'ARTE VENETI

http://www.campiello-venise.com/livres/livres_d_art_venise_f.htm#Les%20tresors%20de%20Venise

domenica 20 novembre 2011

RENATO DE PAOLI in arte ReNato a Spare sul menago: ALLE ISOLE VENEXIA UGO FOSCOLO RIVISITATO

RENATO DE PAOLI in arte ReNato a Spare sul menago: ALLE ISOLE VENEXIA UGO FOSCOLO RIVISITATO

Le cortigiane Venete del XVI secolo di Olia Klod

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La courtisane du XVIème

by oliaiklod
Au seizième siècle, les Vénitiennes dont on sait quelque chose sont précisément celles dont on ne voudrait rien savoir : ce sont les courtisanes, femmes du demi-monde que le roman, la nouvelle et la tragédie se disputent encore aujourd'hui.
C'est Bianca Capello (Michel de Montaigne dit d'elle dans son Journal : "Cette duchesse est belle à l'opinion italienne : visage agréable et impérieux, le corset gros et de tetins à leur souhait. Il (le grand duc) mettait assez d'eau, elle quasi pouint." Non loin de l'angle nord du palais ducal, derrière le pont des Soupirs, sur un petit canal obscur, on peut encore voir le palais de Bianca Capello.), c'est Anzela Zaffelta, Franceschina  la divine chanteuse (L'Arélin, dont elle était la maîtresse, dit que sa "beauté est la dorure qui enveloppe un excellent gâteau de frangipane; la beauté trompeuse des autres femmes n'est que la feuille d'argent qui enveloppe les pilules empoisonnées..." c'est Veronica Franco, la plus célèbre de nos jours. Toutes furent les modèles de Titien, de Giorgione et de Véronèse.
Qu'il y aurait de piquantes pages à écrire sur ces belles pécheresses du seizième siècle dont la beauté, l'esprit et le talent eurent une si grande influence sur les arts ! L'école vénitienne ne leur doit-elle pas en effet cette joyeuseté d'idéal et de couleur qui fait sa gloire ?
Ci-dessus une gravure du XVIème siècle intitulée «Cortigiana Veneza" - courtisane vénitienne - par Pierto Bertelli. que nous avons trouvée dans de Diversarum Nationum Habitus, 1591. Il y en a une copie au Victoria and Albert Museum, à Londres. Le diagramme écorché sur la gauche montre la courtisane portant une culotte d'homme sous sa robe. Ils semblent être décoré avec des barres et des roses. On notera aussi la hauteur des sabots de bois. 
Les documents certes ne manquent pas à l'histoire des merveilleuses de cette caste. L'Aréttin, ce type ignoble que l'Arioste cependant appelait divin, nous révèle dans ses lettres, plus encore que dans ses trop fameux Ragionamenti, à quel degré de fortune, de richesse et de luxe pouvait parvenir la courtisane à Venise. Ragionamenli del Zupin divero la vita e gejiealogia di tutte le cortigiane di Roma, chronique licencieuse et satirique en dialogue, et qui fit les délices de François !er, à qui elle fut dédiée; modèle de tous les livres obscènes des temps modernes.
"A peine ce livre fut-il composé, lu à ses amis, mais non encore imprimé, que l'Arétin, de la même plume, se mit à traduire les Psaumes de la pénitence." (Pli. Chasles.) La seule traduction de Ragionamentl qui existe est celle publiée chez I. Liseux (1880), six jolis petits volumes de la petite Collection elzevirienne, d'environ 150 à 200 pages chacun, tirés à 350 exemplaires.)

La gravure du XVIème siècle à été redessinée et colorée par Max Tilke, dans une "Histoire illustrée du costume" parue à Londres, chez A. Zwemmer Ltd, en 1955 (cette gravure est  à la page 78). Dans une rubrique qui a pour titre "L'Italie sous l'influence de la mode espagnole 1590 -. 1610." Les images individuelles sont numérotées "3. Courtisane vénitienne dans un vêtement fait de damas de soie lourde avec un col de dentelle debout avec un mouchoir (fazoletto)" et "4. La même femme (la partie avant de la robe étant enlevée) portant une culotte, des bas et sabots échasses (de cuir ou de bois peint). Ces chaussures échasses (zoccoli) ont également été portées par des femmes respectables."

lunedì 14 novembre 2011

1796 1797 Republica Veneta neutrale disarmata.

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Le Forze Contrapposte nel '96 in Piemonte.
I francesi riorganizzano l’esercito con la Seconda Amalgama; i battaglioni sono rimescolati facendo sparire le differenze regionali. In Piemonte i 208 battaglioni (II ’96) diventano 60 battaglioni inquadrati in 20 mezze-brigate, poi in 9 divisioni di fanteria ed una di cavalleria (58.000 uomini) affidati al generale
Napoleone Bonaparte (III 1796).
Napoleone, che ha da poco sposato Joséphine Tascher de la Pagerie (Parigi, 9 III), riordina l’Armata d’Italia:
·       Massena dispone delle divisione Laharpe (8.500 uomini) tra Noli ed Orco Feglino e della divisione Maynier (9.000 uomini) tra Vado e Savona,
·       la divisione Augereau (10.000 uomini) è tra Albenga e Finale,
·       la divisione Sérurier (9.500 uomini) è tra val Tanaro e monte Gerassio,
·       la divisione di cavalleria Stengel (5.000 uomini) è a Savona,
·       le altre 5 divisioni (meno di 3.000 uomini ognuna) sono di presidio sulla costa e sull’arco alpino.
L’Austria accresce il contingente in Piemonte a 30.000 uomini guidati dal settantenne generale fiammingo Jean Pierre signore di Beaulieu (veterano della guerra dei Sette Anni) che dispone delle seguenti forze:
·       5.000 piemontesi tra Demonte e Cuneo,
·       16.000 piemontesi tra Mondovì e Ceva,
·       4.000 austriaci del Corpo Ausiliario (Provera) a Bormida di Millesimo,
·       24.000 austriaci tra Alessandria, Tortona (Argenteau), Pavia e Lodi (Sebotiendorf), ancora ai quartieri invernali,
·       6.000 austriaci (alcuni battaglioni di Argenteau) tra Aqui e Nizza Monferrato.

La Campagna del '96 in Piemonte.
Le operazioni iniziano con l’occupazione di Voltri da parte della brigata Cervoni, della divisione francese Meynier (26 III), poi rinforzata da una brigata della divisione Laharpe (in tutto sono così 4.000 uomini).
Sebotiendorf muove per la val di Lemme verso Genova (IV) mentre Argenteau raccoglie le truppe ad Aqui ed i piemontesi rinforzano Bormide (a sinistra) e Ceva (al centro) sguarnendo i dintorni di Cuneo (a destra).
Sérurier avanza al monte Sotta e mincaccia le truppe di Colli.
Sebottendorf e Beaulieu con 9.000 austriaci attaccano Genova (8 IV) costringendo le due brigate guidate da Cervoni ad arretrare, la ritirata è continuata anche il giorno 10.
Argenteau, fermato e contrattaccato a Montenotte (11-12 IV) fugge in disordine lungo val d’Erro.
Napoleone forza la posizione austro-piemontese a Millesimo (13-14 IV). Massena con la brigata Cervoni e 2.000 uomini racimolati della divisione Laharpe insegue gli austriaci lungo la Bormida ma trova 4 battaglioni piemontesi (distaccati con Beaulieu ad inizio dell’offensiva) ed i reparti austriaci sfuggiti da Montenotte, è quindi costretto a ripiegare su Cairo.
Augereau sconfigge gli austro-sardi a Dego (14-15 IV), li insegue e li sconfigge nuovamente a Ceva (16 IV) ed a Mondovì (19-21 IV), dove si impadronisce dei preziosi magazzini. Nei giorni successivi i francesi inseguono i piemontesi e travolgono gli ultimi tentativi di resistenza.
Napoleone riporta la cattura di 21 bandiere, 55 cannoni, 15.000 prigionieri e 10.000 tra caduti e feriti.

L’Armistizio di Salasco, 28 IV 1796.
Il regno di Sardegna è costretto a firmare l’armistizio di Salasco e cessare le ostilità. L’Esercito Sardo sparisce dai campi di battaglia per più di mezzo secolo. La pace è perfezionata a Parigi (21 V).
La guerra prosegue contro gli austriaci che sono inseguiti verso Milano.
Napoleone con le divisioni Laharpe, Augereau, Massena e Sérurier (36.000 uomini) finge di voler passare il Po a Valenza (3-5 V), ed inizia invece il passaggio con traghetti a Piacenza (7-8 V), ultimandolo dopo che è gettato un ponte (9-10 V). In un combattimento presso Codogno prendono parte dalla parte austriaca cavalieri napoletani ed artiglieri piemontesi e cade il generale francese Laharpe (8 V).
I francesi attendono l'arrivo di una divisione dell’Armata delle Alpi, una dalla Roja (12.000 uomini) ed in seguito dispongono anche di una Legione Cisalpina, 2 brigate Piemontesi (alleato) e 2 Legioni Polacche (formate da esuli).

La Campagna del '96 in Italia – Il Blocco di Mantova.
Gli austriaci guidati da Beaulieu ripiegano oltre l’Adda.
Napoleone effettua il celebre forzamento dell’Adda a Lodi (10 V), entra a Milano (15 V), impone un ingente contributo di guerra e numerose requisizioni (anche di opere d’arte), e procede nell’inseguimento (22 V).
Gli austriaci si ritirano disponendosi a catena lungo il Mincio tra le munite piazze di Peschiera e Mantova ma i francesi forzano il passaggio a Borghetto (30 V).
La divisione Sérurier (9.000 uomini) blocca 10.000 austriaci dentro Mantova, che essendo circondata da paludi offre scarse possibilità di uscire e schierarsi rapidamente. Il direttorio affida il blocco a Kellerman (7 VI), che dispone dei cannoni del Castello Sforzesco dopo la sua resa (29 VI), ed ordina una spedizione in Italia centrale:
·       Augereau occupa l’Emilia e le Marche,
·       Claudes Henry conte di Vaubois occupa la Toscana, nonostante la neutralità, e Livorno,
·       Napoleone occupa Bologna, le Legazioni Pontificie ed Ancona, imponendo contribuzioni allo Stato Pontificio, poi occupa Firenze (25 VI) e torna a Milano (13 VII).
È poi creata la Repubblica Cispadana (27 XII 1796), che comprende i ducati di Modena e Reggio, le città pontificie di Ferrara e Bologna, ed adotta il tricolore verde-bianco-rosso (7 I 1797). A Milano si raccoglie la Prima Legione Lombarda, a Modena, Bologna e Ferrara un’altra, si formano inoltre delle compagnie di cacciatori, ussari e dragoni cisalpini, riunite nel primo reggimento ussari e cacciatori a cavallo (futuri dragoni Regina).

La Campagna del '96 in Germania.
In Germania l’arciduca Carlo dispone di 175-177.000 uomini, ma dopo i successi di
Napoleone in Italia 25.000 austriaci guidati da Wurmser devono essere inviati dal Reno su questo scacchiere.
La Francia dispone di 158.000 uomini, ai quali in seguito si aggiungono una Legione Batava (di Belgi ed Olandesi), una legione Svizzera (dei cantoni di Ginevra e del Vallese che sono incorporati alla Francia) e 18.000 svizzeri della confederazione:
·       Due divisioni guidate da Kléber avanzano dalla Wipper per Düsseldorf su Lahn, dove dovrebbero incontrarsi con Jourdan, ma contro di loro l’arciduca Carlo distacca Wartensleben con 36.000 uomini.
·       L’Armata della Sambre e della Mosa (Jourdan) avanza su Lahn ma è attaccata dal Palatinato dall’arciduca Carlo con 40.000 uomini, è avvolto sulla sinistra per Wetzlar e deve ripassare il Reno.
·       L’Armata del Reno e della Mosella (Moreau) passa il Reno a Kehl ed avanza lungo il Kinzig, mentre una colonna respinge le truppe della Svevia. Il grosso raggiunge Rastatt (5 VII) dove sconfigge l’austriaco Latorur, che in posizione difensiva sul Murg attendeva l’arciduca Carlo. L’avanzata procede su Ettlingen dove ha luogo un combattimento non decisivo con l’arciduca che ordina la ritirata generale per riunire le truppe.
·       Jourdan può quindi passare nuovamente il Reno. Wartensleben è sconfitto a Friedberg (10 VII) e si ritira oltre Meno, occupando una forte posizione sul Naab per coprire la Boemia, e Jourdan non osa attaccarlo.
·       L’arciduca Carlo ripiega oltre il Neckar per le valli di Rems e di Vils inseguito da Moreau con il grosso. A Nerewsheim presso il Danubio decide di dare battaglia (11 VII) ma lo scontro non è decisivo e la notte passa sull’altra riva presso Donauwörth.
·       Frölisch lascia la linea difensiva sul Reno presso monte Kehl e ripiega lungo il Danubio seguito dal generale Ferino.
·       L’arciduca Carlo lascia Latour con 30.000 uomini davanti Moreau, scende con 28.000 uomini il Danubio fino Ingolstadt senza essere scoperto, lo passa e si unisce a Wartensleben che dispone di 34.000 uomini (62.000 in tutto) costringendo Jourdan con solo 36.000 uomini a ripiegare lungo il Meno.
Jourdan si ferma ed accetta la battaglia a Würzburg (3 IX) ma à sconfitto e deve ripiegare fino al Lhan dove si unisce alle truppe che bloccano Magonza.
L’arciduca finge di attaccare Wetzlar poi si rivolge contro l’ala destra francese, la sconfigge, la incalza e sconfigge poi la retroguardia ad Altenkirchen. Frattanto Jourdan è sul Sieg (20 IX).
·       Moreau passa il Danubio a monte di Dillingen, si unisce a Ferino (disponendo di 55.000 uomini) ed attacca Latour schierato a cordone lungo la Lech, lo sconfigge, ne disperde le forze, occupa Monaco e tenta di raggiungere Jourdan.
Latour ripiega oltre l’Istar ma da Landshut attacca la destra francese (la divisione del ventottenne Louis Desaix de Veygoux) che sta marciano verso Neustadt e solo a fatica è ricacciato oltre l’Isar.
Moreau si ritira sul Reno, verso Kehl, infliggendo presso Biverach una dura sconfitta a Latour che lo incalza, poi però perde tempo per disporre le proprie unità secondo la priorità di marcia (avanguardia, grosso, retroguardia).
Latour è raggiunto dall’arciduca Carlo (40.000 austriaci in tutto), insieme raggiungono Moreau, lo sconfiggono (fine X) e lo obbligano a passare il Reno presso Huningue. Nonostante le perdite, Moreau è portato in trionfo per aver eseguito abilmente la ritirata. Desaix resiste due mesi assediato in Kehl.
L’armistizio di Villafranca pone fine alle operazioni.

La Campagna del '96 in Italia – Il Primo Tentativo Austriaco di Sbloccare Mantova.
Mantova è l’ultima piazzaforte austriaca rimasta in Italia. Qualsiasi altro generale, secondo i metodi guerra dell’epoca, l’avrebbe assediata concentrandovi tutte le truppe.
Napoleone invece mira alla distruzione dell’esercito avversario, sapendo che l’Austria manderà sicuramente truppe in soccorso della città.
Perciò davanti a Mantova c'è una sola divisione (Sérurier, 9-10.000 uomini), sufficiente a bloccare il presidio di 8-10.000 uomini, poichè il terreno paludoso che circonda la città impedisce di uscire e schierarsi velocemente. Nell'assedio sono impiegati anche i cannoni austriaci prelevati dal castello Sforzesco di Milano e quelli pontifici di Ferrara e di Castelfranco d’Emilia.
Il resto dell’Armata d’Italia è disposto a ventaglio, non sapendo da quale direzione giungano gli austriaci ammassati in Tirolo.
·       Divisione Massena (15.000 uomini): presso Rivoli. Previene l’arrivo di rinforzi austriaci dalla Val d'Adige.
·       Divisione Sauret (4.000 uomini): tra Salò e Gavardo. Previene l’arrivo di rinforzi austriaci dalle valli dell’Oglio, della Mella e del Chiese.
·       Divisioni Despinoy (4.500 o 7.000 uomini) ed Augereau (4.500 o 5.000 uomini): sul fiume Adige, tra Ronco e Castagnaro. Bloccano l’arrivo di rinforzi austriaci dalla pianura Veneta.
·       Divisione di cavalleria guidata da Charles Joseph Kilmaine (1.200 o 1.500 uomini) e riserva d’artiglieria: a Valeggio sul Mincio.
Le forze francesi sono disposte ad ombrello in modo che ogni divisione possa resistere il tempo necessario alle altre per raggrupparsi ed affrontare l’avversario, secondo la strategia chiamata della “Posizione Centrale”.

Il grosso degli austriaci sta infatti scendendo per la Val d’Adige verso Verona, guidato dall’anziano maresciallo Wurmser, mentre un distaccamento guidato dal generale Quasdanovic scende dalla Val Sabbia, per la Val Sugana verso Bassano, da dove può dirigersi a Verona o a Legnano. In tutto sono 59.000 uomini (18.000 ritiratisi dalla Lombardia, 20-30.000 tolti dallo scacchiere tedesco). Altre fonti elevano gli austriaci a 100.000 uomini contro 30.000 francesi.
L’errore strategico della manovra austriaca è che il Lago di Garda impedisce a Wurmser ed a Quasdanovic di comunicare tra loro ed operare congiuntamente.
Durante tutte queste operazioni il territorio della repubblica di Venezia viene ripetutamente violato nonostante la sua neutralità.
La brigata Joubert (della divisione Massena) è respinta da Wurmser da Corona a Rivoli (28 VII), dove si unisce alle brigate Valette e Victor (Claude Victor, poi maresciallo). Le tre brigate sono minacciate di aggiramento da parte di un’altra colonna austriaca giunta a Chiusa, quindi ripiegano su Pastrengo. Una terza colonna austriaca è respinta da Verona mentre il grosso si trova ancora a Montebello in Valsugana, guidato dal generale Meszaros.
Napoleone riceve le prime notizie dell'avanzata austriaca a Brescia, dove si trova con la moglie Joséphine Beauharnais, sposata da poco, emana gli ordini per concentrare le divisioni contro Wurmser, invia il tesoro ed i bagagli del quartier generale a Milano e si porta a Castelnuovo (29 VII).
Quasdanovic attacca Sauret a Gavardo ed a Salò, dove la brigata Guieu resiste appoggiandosi ad un vasto fabbricato (29 VII) mentre Wurmser respinge Massena sulla riva destra del Mincio ed occupa Verona (29 VII). Contro di lui stanno concentrandosi i francesi a tenaglia lungo il Mincio:
·       Despinoy muove a Desenzano per unirsi a Massena (ala sinistra).
·       Kilmaine muove a Roverbella (centro), rinforzato da tre brigate di fanteria di Augereau e Massena.
·       Augereau passa sulla riva destra del Mincio verso Castel d’Ario per unirsi alle forze respinte da Verona (ala destra).
Quasdanovic respinge Sauret da Gavardo su Desenzano (30 VII), occupa Brescia con i magazzini francesi e Ponte San Marco, minacciando così le retrovie francesi. Alcuni reparti di cavalleria muovono verso Milano.
Napoleone decide di affrontare prima Quasdanovic e sospende la manovra contro Wurmser il quale marcia verso Mantova, evitando di ingaggiare i francesi.
Tutto il dispositivo
Francese viene modificato per affrontare Quasdavic e guardarsi da Wurmser (31 VII):
·       Kilmaine muove verso Brescia per affrontare Quasdanovic.
·       Sauret raggiunge a Salò la brigata Guieu per unirsi a Kilmaine.
·       Despinoy respinge una colonna austriaca da Lonato oltre il Chiese.
·       Augereau muove verso Montichiari per appoggiare Kilmaine.
·       Massena muove verso Lonato e Calcinato in appoggio ai precedenti lasciando la brigata Valette a Castiglione per sorvegliare Wurmser.
·       Sérurier abbandona l'assedio di Mantova e raggiunge Marcaria con 5.000 uomini mentre altri 4.000 (due mezze brigate) sono inviati ad Augereau.
Quasdanovic privo di notizie di Wurmser e saputo delle manovre Francesi, ripiega su Gavardo, inducendo Sauret a ritirarsi a Desenzano.
Mentre i francesi rioccupano
Brescia, Quasdanovic unisce le sue truppe a Gavardo. Wurmser entra trionfalmente a Mantova (1 VIII) ed invia un distaccamento guidato dal generale Liptay a Goito a riconoscere i movimenti avversari.
L’abbandono dell’assedio di
Mantova da parte dei francesi è interpretato come l’inizio di una ritirata generale. Wurmser ordina quindi al Quasdanovic di colpire sul fianco i presunti reparti francesi in ritirata e al Liptay di iniziare l’inseguimento il giorno successivo.
Il grosso di Wurmser è ancora oltre il Mincio (2 VIII) mentre Liptay blocca Peschiera ed invia una colonna
da Goito a Castiglione da dove il generale di brigata Valette ripiega senza combattere ed è quindi esonerato dal comando da Napoleone.
Despinoy procede da Rezzato a Paitone. Guieu prende il posto di comando di Sauret ferito e la divisione raggiunge Salò senza accorgersi che parallelamente in senso opposto Quasdanovic muove da Salò a Desenzano. Lo scontro attorno a Lonato (3 VIII) è favorevole ai francesi.
Napoleone lascia una brigata della divisione Sauret a controllare Quasdanovic (4 VIII) che si ritira per la Val Stabbia verso il Trentino. Il grosso dell'Armata d'Italia, per un totale di 30-34.000 uomini, converge contro Wurmser e lo sconfigge a Castiglione (5 VIII).
Nei giorni seguenti Massena incalza d'appresso Wurmser fino Rivoli (17 VIII), costringendolo a tornare in Tirolo.
Il cardinale Mattei arcivescovo di
Ferrara, che ha esortato i suoi fedeli ad unirsi agli austriaci contro i francesi, è rinchiuso per tre mesi.
La manovra è chiamata “La Guerra dei Cinque Giorni”, perchè decisa dai combattimenti a
Desenzano, due a Salò, Lonato e Castiglione.

La Campagna del '96 in Italia – Il Secondo Tentativo Austriaco di Sbloccare Mantova.
Napoleone riforma lo schieramento ad ombrello attorno a Mantova (fine VIII):
·       La divisione Vabois (8.200 uomini), formata con i resti delle divisioni Sauret e Despinoy, è tra i Garda ed il Chiese per bloccare eventuali iniziative del Quasdanovic,
·       Massena è a Rivoli,
·       Augereau con 10.000 uomini è a Verona,
·       Kilmaine (cavalleria) è presso Legnago, copre Verona e sorveglia il Veneto,
·       Sahuguet sostituisce l’affaticato Sérurier nel blocco di Mantova,
·       La nuova divisione Serviez (6.000 uomini) rimane di riserva a Cremona.
Gli austriaci dispongono di 11.000 uomini a Bassano (Maszaros), 9.000 uomini a Trento (Quasdanovich e Sebottendorf) e 21.000 uomini tra Riva, Ala e Rovereto (Dawidowich).
I francesi vogliono sfruttare la divisione delle forze avversarie:

·       Vaubois marcia su Storo e Salù, da dove con dei battelli raggiunge Riva e marcia su Trento,
·       Massena con la brigata di cavalleria Dubois (10.000 uomini) risale la Val d’Adige verso Trento,
·       Augereau fiancheggia Massena a destra risalendo la Val Paterna verso Rovereto.
I francesi respingono gli austriaci di Dawidowich (20.000 uomini) con duri combattimenti alle strette di Marco e di Calliano, in val Longarina (2-5 IX) ed entrano a Trento (5 IX).
Wurmster ha frattanto lasciato
Trento (2 IX) con truppe di Quasdanovich e di Sebottendorf, diretto verso Bassano (Napoleone ne è informato).
Quasdanovich è cacciato oltre Dawidowich da Massena (5 IX) mentre Murat, che ha sostituito Dubois (ucciso il 4 IX), lo minaccia di aggiramento e lo costringe a ritirarsi velocemente su Egna. Intanto Meszaros avanza da Vicenza verso Verona senza attendere Wurmser.
Augereau per Vignolo Vattaro e Borgo, e
Massena per Pergine e Levico, raggiungono la val Sugana e la discendono (6 IX) mentre Napoleone lascia 20.000 uomini a fronteggiare i 9.000 austriaci di Sebottendorf.
Napoleone e l’avanguardia di Augereau attaccano presso Primolano la retroguardia di Wurmser (7 IX), costretta ad arredersi, e giungono a Cismon, mentre Meszaros attacca invano Verona.
Il giorno seguente le divisioni Augereau e
Massena attaccano i 7.000 austriaci rimasti a Wurmser schierati davanti Bassano (8 IX), in vantaggio numerico 3:1, li respingono in disordine catturano circa 3.500 uomini e tutti i cannoni. Quindi Massena muove su Vicenza e Augerai su Padova, per bloccare la ritirata austriaca.
Quasdanowich elude Augereau e raggiunge il
Piave (10 IX) mentre Wurmser raduna gli avanzi della divisione Sebottendorf e la divisione Meszanos (intatta) disponendo così di 12.000 uomini. Un distaccamento di cavalleria è inviato oltre l’Adige ed il battaglione francese di guardia al ponte di Legnago abbandona la posizione. Augereau da Padova avanza per Este e Legnago; Seruiez blocca il ponte di Macaria; Massena avanza per Ronco e scende l’Adige per intercettare la strada Legnago-Mantova; la sua avanguardia si scontra a Ca del Lago Angiari Cerea con Wurmser al completo (11 IX), che si apre la strada prima dell’arrivo del grosso e di Sahuguet dal ponte di Villimpenta. Wurmser arriva sotto Mantova ma l’arrivo delle due divisioni (Massena e Sahguet) lo costringe a ritirarsi in città (13 IX) portando il presidio a 24.000 uomini (9.000 malati e feriti).

La Campagna del '96 in Italia – Il Terzo Tentativo Austriaco di Sbloccare Mantova.
Napoleone dispone di 25-30.000 uomini, più 9.000 guidati da Kilmaine sotto Mantova, 19.000 promessi dal Direttorio (ma ne arrivano solo 1.500) e 6.000 volontari italiani inquadrati in Legioni (la I è istituita il 7 X).
La situazione sfavorevole in Germania sconsiglia la marcia su Vienna e
Napoleone riprende la disposizione ad ombrello attorno Mantova:
·       la divisione Vaubois (10.500 uomini) è ad Avisio, oltre Trento,
·       la divisione Massena (5.200 uomini) è sul Brenta,
·       le divisioni Augereau (6.500 uomini), Macquard (6.500 uomini) e Dumas (2.300 cavalieri) sono di riserva dietro l’Adige.
In Ottobre truppe austriache sono segnalate in val d’Adige, giunte dalla Germania (Dawidowich, 18.500 uomini che Napoleone stima meno di 14.000) ed in Friuli oltre il Piave (generale Alvinczy, 35.000 uomini che Napolone stima 25.000). Altre cronache riportano in tutto 60.000 austriaci.
Vabois avanza verso
Avisio contro Quasdanowich che procede in senso inverso (30 X) e dopo una serie di scontri (1-3 XI) grazie al vantaggio numerico minaccia di avvolgimento Vaubois e lo costringe a ripiegare a Calliano (3 XI).
Alvinczy avanza in due colonne su
Bassano e Fontaniva (3 XI).
Joubert con 3.000 uomini (distaccato da Marcquard) è inviato a
Rivoli con l’ordine di tenere ad oltranza mentre su Vicenza convergono Massena, Augereau, Dumas ed i 2.500 uomini rimasti a Marcquard (per un totale di 15.000 uomini).
Massena avanza per Bassano e Augereau per Fontanariva, ed incontrano presso Marostica e Ospitale di Brenta gli austriaci (6 XI) che resistono tenacemente. I francesi subiscono gravi perdite e ricevono da Napoleone l’ordine di ritirarsi a Vicenza. Gli austriaci seguono la Sarca fino a Mori.
I francesi da
Vicenza ripiegano a Verona. Napoleone giunge a Rivoli (7-8 XI) e trova Vaubois, che si è dovuto ritirare velocemente da Calliano, e Joubert (8.500 uomini in tutto).
Alvinczy giunge sull’Alpone (11 XI) con avanguardie a
Caldiero e Colognola. A ovest si trovano Villanova ed Albarero che limitano la sacca dei Monti Lesini dove ci sono Augereau (5.000 uomini) e Massena (18.000 uomini). Marquard (2.600 uomini) è a Verona.
Massena ed Augereau attaccano le avanguardie di Alvinczy (12 XI) ma l’arrivo del grosso causa loro gravi perdite e li costringe a ripiegare.
Napoleone scrive al Direttorio che teme di perdere l’Italia (13 XI), sottrae forze a Vaubois ed a Kilmaine (sotto Mantova) riportando Massena ed Augerau a 19.000 uomini con i quali passa sulla destra dell’Adige a Verona (14 XI) e marcia verso il ponte di Villanova e gli acquitrini della destra dell’Alpone per colpire le spalle di Alvinczy. In giornata è gettato un ponte sull’Adige a Ronco, frattanto Alvinczy spinge l’avanguardia presso Verona mentre i carriaggi passano l’Alpone a Villanova. Dai combattimenti ad esito alterno attorno Arcole (15-17 XI) esce vincitore Napoleone, che sfonda la linea dell’Adige  e costringe gli austriaci a ripiegare oltre il Brenta.
Dawidowich nel frattempo ha respinto Vaubois dalla corona di
Rivoli, poi a Castelnuovo dietro il Mincio (oltre Peschiera), ma saputo della sconfitta di Arcole ripiega a Rivoli (19 XI), poi ad Ala e Riva (20 XI).
Wurmser tenta una sortita da Mantova ma è respinto (23 XI).

La Campagna del '97 in Italia – Il Quarto Tentativo Austriaco di Sbloccare Mantova.
L’Austria rigetta le trattative di pace avanzate del Direttorio e prosegue la guerra. In Italia dispone di 42.000 uomini (Alvinczy) più 24.000 bloccati dentro
Mantova (Wurmser) ed un contingente pontificio (Colli). In mano austriaca sono rimaste Ala, Rovereto e Trento.
Napoleone dispone di 47.000 uomini, compresi pochi rinforzi, mentre altri 40.000 in arrivo dalla Francia non giungono in tempo per entrare in azione. I pezzi dei battaglioni sono aboliti mentre le batterie divisionali sono portate a due (invece che una sola). La disposizione delle forze è ancora una volta quella ad ombrello:

·       la divisione Rey (4.000 uomini) guarda val Chiese tra Brescia e Salò,
·       la divisione Joubert (10.500 uomini) guarda val Longarina tra Corona e Rivoli,
·       la divisione Massena (9.500 uomini) copre l’Adige a Verona, con avanguardie a San Martino Buon Albergo,
·       la divisione Augereau (10.500 uomini) è disposta lungo l’Adige, con avanguardie a Bevilacqua mentre la brigata Victor è sul Molinella con parte della divisione di cavalleria e copre il blocco di Mantova,
·       la divisione Lannes (3.500 uomini) copre l’Emilia da Bologna,
·       la divisione Sérurier (8.500 uomini) blocca Mantova con il resto della divisione di cavalleria,
·       il generale Dugua con 600 cavalieri è a Villafranca.
Gli austriaci perseverano nell’errore di avanzare con le forze divise tra la pianura e le valli alpine.
Provera caccia Augereau da Bevilacqua ed avanza su Legnago (8 I 1797) mentre Bajalicz con una colonna scende da Bassano a Villanova, verso Verona (9 I).
Napoleone a
Bologna è informato dell’avanzata austriaca (10 I), lascia la Legione Lombarda e raggiunge il quartier generale Roverbella (ore 23:00). Frattanto Lannes avanza su Rovigo, sull’Adige gli austriaci sono respinti da Badia Polesine mentre Rey e Joubert sono tranquilli ed Argereau ha raccolto il grosso della divisione a Ronco.
Al mattino del giorno seguente Bajalicz attacca a
San Martino Massena (12 I) che impiegando la divisione al completo lo sconfigge e lo respinge su Villanava.
Rey lascia la brigata Murat presso
Salò ed avanza su Valeggio mentre Dogua raggiunge Legnago e Lannes con 3.000 uomini muove sul basso Adige. Questi movimenti permettono a Napoleone si concentrare contro Provera 26.000 uomini. Joubert ricaccia gli austriaci da Corona ed Augereau segnala la presenza in pianura di 12.000 austriaci.
Gli austriaci attaccano in massa Joubert (13 I) minacciandolo di avvolgimento e lo costringono a ritirarsi a
Rivoli, dove chiede ordini a Napoleone dichiarandosi pronto a ripiegare il giorno seguente su Castelnuovo.
Napoleone sospende l’ammassamento contro Provera e concentra le forze a
Rivoli inviando:
·       Massena con gran parte della divisione (2.600 uomini all’avanguardia seguiti da altri 4.400 con 14 cannoni),
·       Rey (3.500 uomini con 10 cannoni),
·       la brigata Victor (1.800 uomini) e due reggimenti di cavalleria (1.000 uomini) con due batterie leggere (8 pezzi) delle divisioni Augereau e Sérurier,
·       la brigata Murat, che si imbarca a Salò attraversa il lago di Garda e sbarca a Torri del Benaco.
Napoleone sconfigge duramente gli austriaci presso Rivoli (14 I).

La Resa di Mantova.
Provera frattanto ha passato
l’Adige (sera del 13 I) ed avanza verso Nogara, sul Tartaro (14 I) tentando di forzare il blocco di Mantova a Porto San Giorgio (15 I) ma è respinto dalle truppe di Sérurier. Contro di lui si rivolge il grosso dei francesi:
·       Augereau giunge alle sue spalle ad Angiari (dove ha luogo un celebre duello tra il capitano Duvivier, di uno squadrone del nono reggimento dragoni, ed un ufficiale superiore degli Ulani), distrugge il ponte costruito dagli austriaci, cattura 2.000 uomini e 14 cannoni e lo tallona (14 I) verso Castel d’Ario (15 I).
·       Napoleone con Massena ed il battaglione Victor da Rivoli raggiungono Roverbella (15 I).
Provera effettua un secondo tentativo di forzare il blocco di Mantova a La Favorita (16 I), contemporaneo ad una sortita di Wurmser presso Sant’Antonio che però è respinta dalla 57esima mezza brigata guidata dal generale Victor. Provera è avvolto disordinatamente a San Giorgio, perde 3 cannoni, subisce la perdita degli ussari di Herdendy ed è costretto ad arrendersi con i suoi 5-6.000 uomini (compresi i volontari d Vienna) e 20 cannoni.
In quattro giornate i prigionieri totali sono quindi 25.000, compresi un luogotenente generale, due generali, 12-15 colonnelli, 20 bandiere e 60 cannoni oltre ai 6.000 tra feriti e caduti austriaci.
Bajalicz è incalzato fino a
Treviso e gran parte del Veneto è occupato dai francesi.
Wurmser (con l’aiutante maggiore Klenau) è infine costretto ad arrendersi con 16.000 uomini (2 II) ed ottiene di essere lasciato libero con l’onore delle armi.

La Pace con lo Stato Pontificio.
Napoleone torna a
Bologna con la divisione Victor (8.600 uomini) che comprende 4.000 uomini delle Legioni Cisalpina e Transpadana guidati dal milanese Pietro Teulié (1 II). Teulié caccia le truppe mercenarie pontificie dalle posizioni sul fiume Senio a cavallo della via Emilia, cattura 14 cannoni, 8 bandiere ed un migliaio di uomini (6 II). Victor occupa Ancona (7 II).
Lo Stato Pontificio è costretto ad accettare la pace di
Tolentino (19 II) con la quale cede alla Francia Avignone, le Legazioni (con Bologna e Ferrara), Ancona, versa 30.000.000 di indennità di guerra e consegna numerose opere d’arte.

La Guerra sul Mare.
Carlo IV di Borbone re di Spagna dichiara guerra all'Inghilterra (1796).
La flotta spagnola (25 vascelli) si unisce con quella francese a Tolone costringendo gli inglesi a rinunciare al blocco (14 navi),
evacuare la Corsica e riparare a Gibilterra (13 II 1797).
L’ammiraglio Cordova con 25 vascelli spagnoli parte da
Cartagena (1 II) diretto in Atlantico ma presso Capo San Vincenzo è intercettato e sconfitto da 15 vascelli dell’ammiraglio Jervis, con il commodoro Nelson (14 II). Gli spagnoli riparano nel porto di Cadige dove sono bloccati per due anni.
Gli inglesi riportano un'altra vittoria sulla flotta spagnola nei
Caribi ed occupano Trinidad. Fallisce invece un colpo di mano contro le Canarie (25 VII 1797) da parte di Nelson, che perde il braccio destro.

La Marcia su Vienna.
Il Direttorio porta le forze in Italia a 79.000 inviando a Napoleone le divisioni di Charles Bernadotte e Delmas dal
fronte renano, dove a Moreau ne restano 130.000 (Armata della Sambre e della Mosa, Armata del Reno e della Mosella).
In marzo Napoleone dispone di una divisione di cavalleria (Dugua) e 7 divisioni di fanteria per un totale di 63.000 uomini, più le guarnigioni che ammontano a 16.000 francesi, 10.000 piemontesi (dell’alleato Carlo Emanuele IV di Savoia re di Sardegna) ed altri 8.000 italiani. Ogni divisione di fanteria comprende un reggimento di fanteria leggera, due brigate di fanteria di linea (su due reggimenti), una brigata di cavalleria (su due reggimenti) ed una batteria.
L’Austria destina al fronte italiano 90.000 uomini (10.000 di milizia locale):

·       Dawidowich con 25.000 uomini è sull’Alviso, fronteggiato da Joubert con la propria divisione e quelle di Baraguay e Delmas (20.000 uomini in tutto),
·       l’arciduca Carlo con 27.000 uomini respinge Guyeux oltre il Brenta ma è fermato sul Tagliamento (con avanguardie a Conegliano) da Napoleone con le divisioni Massena, Guieu, Sérurier, Bernadotte e Dugua (credeva che il grosso dei francesi si trovasse a Roma),
·       Lusignan con 3.000 uomini è a Feltre come collegamento tra le due masse precedenti,
·       30.000 uomini sono ancora in marcia dal Reno.
Massena avanza (11 III) per Bassano, Feltre, Belluno e cattura presso Longarone parte della colonna Lusignan (14 III) i cui resti sono inseguiti per la val di Piave. Frattanto Napoleone con il grosso avanza per Conegliano, Sacile e Pordenone.
L’arciduca Carlo schiera il grosso a
Codroipo (15 III) e distende il resto delle truppe sul Tagliamento (in magra) tra Osoppo e Latisana. Napoleone lo fronteggia tra Valvasone, Casarsa e San Vito mentre Massena da Longarone dovrebbe scendere per Monte Cavallo ad Aviano ma ne è impedito dalla neve, quindi per Fadalto raggiunge Vittorio Veneto.
Napoleone consiglia Joubert in Germania di iniziare la marcia su Vienna ed attacca gli austriaci sul
Tagliamento: All’ala sinistra avanza a divisione Guieu, al centro la divisione Sérurier, all’ala destra la divisione Bernadotte. Le ali sono appoggiate da due batterie di 12 pezzi. Dopo un duello d’artiglieria ed alcune schermaglie tra cavalleggeri, i francesi eseguono una finta ritirata attirando gli austriaci. I combattimenti tra cavalleria e fanti leggeri proseguono per due ore, dopo di che i francesi attaccano schierando ogni reggimento in ordine misto (Il primo e terzo battaglione in colonna ed il secondo spiegato). L’avanguardia (Bernadotte) comprende il 27esimo leggeri (Duphot) ed il 15esimo (Murat).
L’arciduca si disimpegna e ripiega sulle fortezze di
Palamanova e Gradisca, inviando Bajalicz con 5.000 uomini per Udine, Cividale, Caporetto, Predil a Tarvisio.
Guieu insegue la colonna Bajalicz e l’attacca sull’alto Natisone. Napoleone con Sérier, Bernadotte e Dugua insegue l’arciduca Carlo e sollecita l’intervento di Massena verso
Tarvisio, passando il fiume a San Daniele.
Sérurier passa l
’Isonzo a sud di Gradisca e minaccia di avvolgimento l’arciduca Carlo che ripiega da Gradisca per Postumia verso Lubiana. Gradisca è occupata da Bernadotte (19 III) e Gorizia da Napoleone (21 III).
Massena respinge Ocksay con 2.000 austriaci, occupa
Pontebba (21 III) e Tarvisio (22 III), ricacciando Bajalicz oltre Predil, da dove per Ratace e Wurzen raggiunge l’arciduca Carlo. Insieme riprendono Tarvisio (23 III) ma Massena li ricaccia su Villach e torna e Predil dove Bajalicz, minacciato alle spalle da Guieu a Plezzo, è costretto ad arrendersi.
Frattanto si apre il fronte in
Tirolo. Joubert attacca Dawidowich in val Cembra (20 III), lo respinge ed occupa Bolzano (22 III), dove lascia la divisione Baraguay a fronteggiare il campo austriaco di Merano (presidiato da Laudon). Quindi prosegue su Bressanone resistendo agli attacchi di Kerpen che è costretto a ripiegare oltre Mezzaselva verso il Brennero. Ai primi di aprile Joubert è padrone della val Pusteria.
Dugua occupa Trieste (23 III) ed avanza su Fiume mentre Bernadotte avanza a Vipacco e Prevallo. Napoleone organizza il passaggio delle Alpi istituendo a Palamanova una “piazza di deposito” dove accumula munizioni, materiali ed istituisce un ospedale, poi con Sérurier raggiunge Guie e Massena tra Tarvisio e Villach ed avanza con 25.000 uomini occupando Klagenfurt (29 III) dove istituisce un’altra “piazza di deposito”, richiama Bernadotte (che lascia una brigata a Prevallo) e Victor (dalle Romagne).
L’arciduca Carlo si trova a nord, sulla strada di Neumarkt, con i corpi di Dawidowich, Ocksay, i 30.000 austriaci provenienti dal Reno e nuove truppe, più il corpo di Kerpen in arrivo da Innsbruck per un totale di 50.000 uomini (ne ha persi 15.000 nella ritirata).
Napoleone invia all’arciduca una proposta di trattative di pace (31 III), azzarda un’avanzata da
Klagenfurt a Michelsdorf, dove la sua avanguardia (Massena) respinge un distaccamento austriaco, rifiuta di concedere un armistizio, occupa Neunarckt (2 IV) ed entra nella valle della Mur (3 IV). Una brigata è inviata fino a S. Micael a fronteggiare Kerpen, costretto ad un lungo giro per la valle dell’Ens per unirsi all’arciduca.
Alle spalle francesi scoppiano rivolte in
Tirolo e nelle Venezie. Baranguay deve abbandonare Bolzano e si unisce a Joubert a Bressanone. Trieste è sgombrata. Victor seda la rivolta nelle Venezie ma deve fronteggiare Laudon sceso da Merano a Bolzano. Hoche passa il Reno a Düsseldorf.
Napoleone spinge parte delle sue truppe fino al
Semmering (7 IV), a due tappe da Vienna, e lo stesso giorno è firmato l’armistizio di Judenburg.
Baraguay e Joubert per la
valle della Drava raggiungono Villach (8 IV) con 7.000 prigionieri.
Nei preliminari di pace (
Leoben, 18 IV), Napoleone offre Venezia, il Friuli e la Dalmazia (non suoi) in cambio della cessione della Lombardia, dei Paesi Bassi Austriaci e dei territori oltre il Reno.
Le Pasque Veronesi.
Alcuni sudditi veneziani (tra i quali i fratelli Lecchi) insorgono
nel Bresciano e nel Bergamasco contro il proprio governo per aderire alla causa francese, formano alcuni battaglioni, squadroni ed una compagnia di cannonieri.
A
Verona scoppia una rivolta anti-francese. 3-400 francesi sono uccisi negli ospedali ed il generale Ballard è costretto a chiudersi nel castello. La rivolta è repressa da truppe francesi ed italiane.
Baraguay occupa
Venezia ponendo fine alla millenaria repubblica. I celebri Quattro Cavalli (frutto del sacco di Bisanzio) sono portati a Parigi.
L'Austria occupa i territori veneti in Istria con il pretesto di proteggerli (10 VI).

La Pace di Campoformido.
La Repubblica
Cispadana è ingrandita con la Lombardia e cambia nome in Repubblica Cisalpina (12 IV 1797).
Napoleone nel ritorno si ferma a
Trieste (29 IV) con Marat, Bernadotte e Desaix. La città è evaquata dai francesi (24 V). Una legione francese ed una italiana occupano Corfù, Cefalonia e Zante (V 1797).
La pace è firmata a
Campoformido (17 X 1797).
Dopo l’assassinio del generale Duphot a
Trastevere, il generale Victor con 9.000 uomini (molti italiani) occupa anche lo stato Pontificio che diviene Repubblica Romana.
L’Inghilterra
rimane sola in guerra contro la Francia.


sabato 5 novembre 2011

L'infamone

L'infamone
Non era una coppia ma un tris. Era ben nascosto tra le pieghe di quell'ufficio che distribuiva prebende. Sembrava innoquo e una brava persona. Era il Capo del Ministero dell'ufficio collocamento. Mentre le galline si azzuffavano a beccare e razzolare, lui piazzava i suoi uomini. Faceva parte della massoneria e ad essa rispondeva. Abile nel maneggiare fascicoli, provvedeva ad informare o a diffamare chi gli interessava promuovere o rimuovere. Faceva parte di una rete colladuta di sodali che agivano nell'ombra ben coperti ma abili nel distriburi denari nelle tasche giuste. Sapeva fare carte false per raggiungere gli scopi sociali. L'ultimo l'avoro l'aveva concluso mesi prima riuscendo a forzare la mano a tutti così da far emergere la sua candidata che prima aveva trattata per bene.


Donna delle pulizia.
Faceva la sottoposta in quel ministero ma era una poveraccia. Aveva una bocca sghemba, camminava a fatica. Non sembrava neppure normale, date le sue orecchie a sventola e suoi denti all'infuori. Non aveva grandi qualità ed era nata e vissuta nella codardia. Per quello aveva preferito starsene tranquilla sottoposta a quel ministero dove l'infamone provvedeva a dargli ogni istruzione che lei eseguiva pedissequamente. Vestiva come una stracciona, non sapeva parlare ovvero le parole gli uscivano tutte impastate dalla bocca insieme alla saliva. Le sue narici era grosse con un naso sgraziato. Gli occhi gli giravano nelle orbite come due jo jo, che sembrava un po' strabica.

La Terza

Faceva il palo, presuntuosa, arrogante, sempre ubrica e tabagista. Si faceva anche di coca  camminava in maniera dinoccolata e si sentiva forte solo quando era vicina al suo mastino. Occhi scavati , dalla tristezza e dal pianto. Agiva come la iena mangiando cadaveri putrefatti. Ma era la fida capace solo di mezzucci infami. Era stata pizzicata anche anni prima mentre faceva da pappona.

L' uomo delle pulizie.

Era biondo e magro, figlio di un lazzarone di padre, che nella sua vita si era alimentato di  furti. Anche questo figliolo crebbe bene , e imparò subito l'arte del furto e della diffamazione. Era impotente e soffriva di questo grave handicap che sfogava nelle sevizie che imponeva ai bambini che riusciva a catturare, sequestrare, impaurire, violentare. Non agiva da solo ma aveva bisogno di complici con i quali spartiva le sue vittime. Pubblicamente si presentava quasi bello e pulito. Ma era la notte e di nascosto che con i suoi complici si riuniva a tramare la prosima violenza.














domenica 30 ottobre 2011

DANTE E CANGRANDE

Vietata la riproduzione. © Renato De Paoli in arte Re nato a Spare.

Romanzo storico.




Cangrande

Alcuni raccontarono che sotto l'alto patrocinio, fosse nato una stella che di li a poco, sotto le sue armi, avrebbe unito la penisola italica. Il pronostico delle stelle del cielo aveva predetto grandi successi per il piccolo novo nato. In secoli di usurpazioni e violenze , la gloria e la virtù era necessaria in quella Città di Verona e nei Castelli delle Isole Sparse d'intorno.


Dante

La sconfitta politica di Durante Aligieri è fulminea, irrevocabile, e irricevibile. Comminata dal Papa che lo esiliò in 24 ore. La sua Firenza, prima dell'esilio e doverla abbandonare era in florida economia. Le "Fratrie" fin dal secolo IX X XI XII si erano molto diffuse per la complicanza della  distribuzione patrimoniale.  Centodieci chiese, ventiquattro monasteri di suore, trenta ospetali con mille letti, quarantasei forni per il pane, sessanta cerusici, ottanta cambiavalute, seicento nodari e ottanta giudici (1). Forse questi numeri per analogia li trovò anche in Verona, Venezia, Padova, Treviso, Vicenza e anche  in città come Londra e Amburgo che godevano in diversa maniera l' espansione economica in quei due secoli. Dante era nato nel 1265, nel segno dei gemelli , figlio di un giurista ghibellino, incline più ai suoi affari che  a coltivare ambizioni politiche. Dante all'età di sei anni perse la madre e dovette crescere con la matrigna. Nella politica di Roma , si andava tanto per le spiccie.  Benedetto Caetani, Cardinale aveva fatto dimettere Celestino V, frate Pietro Morrone, per prenderne il posto e diventare il famoso Bonifacio VIII. Per non correre rischi, salito al soglio, Papa Bonifacio VIII rinchiude Celestino V in una Rocca presso Alatri (2). Per la via di terra i pellegrini che si portavano a Roma per ricevere indulgenze impiegavano dal nod europa quaranta giorni. Non così i Veneziani che avevano collaudate rotte in Adritico che li tenevano ben incardinati al quarto dei territori Imperiali bizantini , ricevuti nel secolo XIII. Bonifacio VIII nel 1300 è preso dal 1° Gubileo. C osì Dante lo ricorda nella sua Canzone, (poi Commedia, e Poi Divina) in particolare ricorda  la Settimana Santa dell’anno giubilare proclamato da Bonifacio VIII.


La condizione di tal Durante Aligieri come uomo politico fiorentino era proprio declinata in quei fatidici giorni.  Da Triunviro comandante di un popolo turbinoso e irruento, aveva conosciuto la gloria del potere  ed aveva impartito  ordini e fatto eseguire punizioni. Ma di certo non si pensava di dover li a poco cambiar la sua strada e dover volger il suo cammino e la sua prora verso le Isole Spaventose della Selva Oscura, segnate dal confine invalicabile del Tartaro.

Cangrande

Tra la piazza delle Erbe, nella casa-castello d'angolo avevano fatto il loro quartier generale i neoinfeudati Scala che dalla Baviera erano scesi giù dalle rotte dell'Adige per approdare e far fortuna  nella Marca Veronese. Erano Arrivati nel 900' e le loro sorti avevano dato loro fortuna nei grandi e turbinosi momenti di svolte epocali seguite alle incursioni Matildiche, prima , la disputa della divisione del bosco sacro, patrimonio indisponibile di tutti gli Isolani da tempo immemore. C'era grande subbuglio nel Veronese, per la triste conclusione dell'eresia catara-albigese. Gli Scala pur poco ortodossi e inclini ai dictat della Chiesa Romana, non persero l'occasione di fare da braccio secolare a Santa Romana Chiesa sconfinata in quegli anni con il soglio oltr'alpe.

Dante

L'uomo guida di Firenze di fine secolo XIII^ divenne bandito, ricercato, e condannato a morte in contumacia negli ultimi venti anni della sua vita. Bandito ed esiliato, fuggiasco e in pericolo continuo di finire al rogo, poichè la sua condanna era stata pronunciata sotto gli appennini. Il secolo XIV gli si apriva davanti con la prospettiva di  umilizioni, e la neccessità di chiedere "ostello" ospitalità  e protezione ai potenti e i primi a dare il loro assenso fu la famiglia Scala in Verona.

Cangrande Scala

A Verona la famiglia Scala in quel disastrato 1301, era quella di Alberto I, che muore in questo stesso anno e Verde , giovane e bella ragazza delle Isole proveniente da Bionde, ma naturalizzata per il matrimonio principesco al Castello di Soave.  La famiglia era in continuo pericolo , anche se la nascita programmata di un terzogenito, in secondo matrimonio di Alberto I con una giovane proveniente dalle Isole aveva sancito una tregua e un patto di alleanza tra Isolani e Città. Qualche anno prima lo zio di Cngrande I,  il fratello di Alberto I, fu assassinato sotto le scale di casa da una congiura ordita dai San Bonifacio. La dove ora una lapide ancora oggi ricorda questo misfatto. D'altronde Mastino primo, ne aveva combinate di cotte e di crude per tentare di ergersi a Soignore in una città e in una laguann piena di isole con non conobbero mai padroni assoluti. Mastino I non si era tirato indietro nella pesecuzione dei Catari - Albigesi, ne nella spartizione del Bosco quando , padrone acereta si appropriò di migliaia di campi, di canneti, di pesce, su cui gli Isolani avevano diritti  "ab libitum".   La famiglia Scala non dormiva tra due guanciali nonostante la potenza economica, le alleanze e gl'imparentamenti imperiali, la soverchieria sulle magistrature e la violenza capace di ridurre a obbedienza,  raggiunta nel secolo XIII in Verona in particolare ma con grandi ambizioni di soggiogare le Isole Sparse, degli Sparti.

Dante Alighieri ,

Non sapeva che di li a poco gli sarebbe  toccato di essere mescolato tra giullari, cortigiani/e,  sopportare scherni, aggressioni, offese, dei parassiti che lo crederanno uno di loro. Ecco nel XX° Canto come descrive Dante l'aggressione subita.

Come la facia me n’dà szò in iorlo piasè baso,

20. 11 mirabilmente apparve esser travolto

go avù na straordinaria aparizion e son sta rebaltà

20. 12 ciascun tra 'l mento e 'l principio del casso;

ogni uno tra la sbesola e el prinzsipio del caszo;

20. 13 ché da le reni era tornato 'l volto

ché dai reni era vegn’ù deolta la facia

20. 14 e in dietro venir li convenia,

e indrio vegner ghe convegnea

20. 15 perché 'l veder dinanzi era lor tolto.

.parchè el vedar dinanzi a lori g’era cavà. (3)





Non era nella mente di Durante Aligieri di dover trovare ospitalità nelle litigiose famiglie del Margraviato Veneto , tutto in costituzione e in continua dissoluzione.

 
Bibliografia

1) Cesare Marchi Dante Fabbri Editori 2000 arti grafiche Bergamo pag.11
2) Cesare Marchi Dante, Fabrri editoriArti grafiche Berganmo  pag. 33
3) Renato De Paoli www.depaoli.bpbwi.com Dante XX inedito a stampa.2006.


II Capitolo

Cangrande la Republica Venexa Dante.
Il Levante era il grande mercato europeo che passava dalla Republica Venexa.  La navigazione era ciò che faceva la differenza nei secoli XII, XIII, XIV, tra la penisola italica, ridotta a carovane lentissime e poco capaci di merci al confrionto con la grande Flotta Veneta.  Dante nel suo esilio teneva sempre nella "Tana" casa che gli diedero in uso, sul suo scrittoio una copia in latino dell'Eneide di Virgilio. e di tanto in tanto quando doveva riprendere la rotta smarrita se l'andava a consultare. Dopo che dante fu ospite di Cangrande e la Famiglia Scala,  gli impegni più impòortanti furono quelli di Ambasciatore-Esplratore. Conscio dei pericoli che lo aspettavano  Cangrande finanziò una esplorazione di Dante in casa Mantovana e  poi a vedere cosa combinavano le Isole rialtine, vicine ma lontane. Vicine perchè con una giornata di barca da palo, che con il favore della corrente si raggiungeva. Lontana perchè di altro impero e altre leggi non continentali aveva la sua costituzione. La Republicca Veneta navigava con basi commerciali sconosciute agli italici e risuciivano a far arrivare ai loro empori merci sconosciute o rare in altre città. Per questo Cangrande I emancipatosi dalle condizioni di balio fu molto intraprendente nel voler conoscere questi voicini le cui leggende si favoleggiavano nelle ostarie. La Fama dell'arsenale , grande e potente, incuteva paura al solo pronunciare la parola tanto segreto, tanto forte, tanto potente, con migliaia di maestranze che sfornavano navi come in una moderna catena di montaggio. Piangeva a quell'incarico ricevuto. Si piangeva anche per quello perchè il pericolo era infinito e le sue forze limitatissime. L'Asrsenale aveva conosciuta la grande espansione  nel XII secolo  dal Doge  Ordelafio  Falier. (1) Le Isole della Republica Veneta intorno al 126  erano rifornite di gran parte di alimentari riforniti  dalla "Tana" che si trova in Ucraina, vicino al mare Azor. (2) 
Gli Scala volevano penetrare il segreto Veneziano che consentiva a questi di non essere esatti dall'Imperatore, nè dal papa. Il segreto Veneto era il mare , l'"oceano" come lo si chiamava in antichità così ben evidente nella Geografia di Strabone che Dante era riuscito a leggere.
A Venezia, si svolgono gli incanti,(le gare d'appalto) per armare e  caricare di merci  le galee grosse della Republica Veneta. Il documento viene stilato a Venezia e porta la data 20 aprile 1301 (3) Il fervore Veneziano non passa inosservato ai potenti confinanti. e non può non destare curiosità questa repubblica che pur non avendo gabelle importanti nella grande laguna riesce così mirabilmente a tenere testa a tutte le Signorie della penisola, ma adirittura non compensando nè papa nè re, nè imperatori. Da anni l'Imperatore  Alessio I in Costantinopoli  nel 1082 aveva concesso  in ricompensa ad aiuti  ricevuti dai Veneziani per combattere i normani,  privilegi ed esenzioni fiscali  in tutti i porti   de l'impero e la concessione della 1^ colonia  veneziana  a Costantinopoli.  Cangrande era nipote dell'Imperatore d'occidente, e le sue mire non potevano non tener conto di questo "strano" vicino cjhe vive di commerci e rotte di mare.

Dante
Allora Dante in Verona prepara il suo baule con le carte da viaggio e si prepara a partire per una missione all'inizio facile , ma poi sempre più insidiosa man mano si avvicinerà in barca con il suo Duca alle acque Veneziane per poi andare adesplorare l'Arsenale. Dante nella "sua tana" in Verona prima della partenza  è aggredito da alcuni costruttori, che non sanno da chi è protetto e per chi lavora Dante.

0. 4 Io era già disposto tutto quanto

Mi o zà preparà tuto quanto

20. 5 a riguardar ne lo scoperto fondo,

e gaurdo da novo nel scuerto fondo (del baul)

20. 6 che si bagnava d'angoscioso pianto;

che se bagnava ingosà dal pianzar;

20. 7 e vidi gente per lo vallon tondo

e ho visto gente par el valon tondo

20. 8 venir, tacendo e lagrimando, al passo

che vegnea , tasendo e lagrimando, ala porta

20. 9 che fanno le letane in questo mondo.

che i fa le tane i sto modo.

20. 10 Come 'l viso mi scese in lor più basso,

Come la facia me n’dà szò in iorlo piasè baso,

20. 11 mirabilmente apparve esser travolto

go avù na straordinaria aparizion e son sta rebaltà

20. 12 ciascun tra 'l mento e 'l principio del casso;

ogni uno tra la sbesola e el prinzsipio del caszo;

20. 13 ché da le reni era tornato 'l volto

ché dai reni era vegn’ù deolta la facia

20. 14 e in dietro venir li convenia,

e indrio vegner ghe convegnea

20. 15 perché 'l veder dinanzi era lor tolto.

.parchè el vedar dinanzi a lori g’era cavà. 5)


Il progetto di Dante avallato dal giovane Cangrande I Scala è che la mssione si proceda da Verona per poi arrivare a Peschiera - Arilica- in territorio Veronese. Li l'ambasciatofre dante alighieri scenderà per il mincio verso Mantova. Però è l'occasione per proporre a cangrande di incamminarsi anche verso nord e vedere i confini Veronesi Trentini per mettere fine alle contese che da lungo tempo non lasciano il giovane principe sereno. La fortezza di Peschera circondata da migliaia di ettari d'acqua  è anche la porta per Verona o il trmpolino per sottomettere il Bresciano e il Bergamasco.

20. 61 Suso in Italia bella giace un laco,

Suso in Italia bela distesa un lago

20. 62 a piè de l'Alpe che serra Lamagna

al pieè de l’Alpe che sara Lamagna

20. 63 sovra Tiralli, c'ha nome Benaco.

sora Tirali , gà nome Benaco.

20. 64 Per mille fonti, credo, e più si bagna

par mile, fontane, credo, e piasè se bagna

20. 65 tra Garda e Val Camonica e Pennino

tra Garda e Val Comunica e Penin


GARDA (GVARDA) BENACO
SCHIZA SU STO STRAMBOTO
http://www.youtube.com/watch?v=sZkRp-QX9KY&feature=related

Mappa Garda



20. 66 de l'acqua che nel detto laco stagna.

.de l’acua che nel dito lago sta.

20. 67 Loco è nel mezzo là dove 'l trentino

Lago l’è nel mezo là indoe el trentin

20. 68 pastore e quel di Brescia e 'l veronese

pastor e quel de Brescia e l’veronese

20. 69 segnar poria, s'e' fesse quel cammino.

.segnar podaria , se fese quela caminada

20. 70 Siede Peschiera, bello e forte arnese

sentà Peschiera , belo e forte castel


PESCHIERA SCMIZIA - EL MINCIO - SCOMIZIO - MINCIO

SCHIZA SU STO STRAMBOTO
http://www.youtube.com/watch?v=8a1rSbDDcIw&feature=related
MAPPA PESCHIERA BENACO
Mappa Peschiera del Garda



20. 71 da fronteggiar Bresciani e Bergamaschi,

da frontegiar Brescianie e Bergamaschi.

 A Dante oltre che l'ambasciatore è chiesto anche di fare il geografo e l'ingegnere idraulico. Le questioni e le liti per l'acqua sono molto sentite dal Signore di Verona che chiede lumi e consiglio all'illustre fuggiasco, bandito, che  si deve guadagnare il pane "salato"  trovando delle valide risposte per il suo Principe. Così alla domanda se l'acqua del Benaco deva esser libera e uscire da tutte le parti o se ne possa fare un univa via Dante risponde affermativamente:"

Indoe la riva i‘n’torno piasè va zsò

20. 73 Ivi convien che tutto quanto caschi

li convien che tuto quanto casca

20. 74 ciò che 'n grembo a Benaco star non può,

quel che in panza a Benaco star no pol (7)




 Come geografo Dante tenta di censire anche l'acqua che scende da mille rivoli fossi fossetti e rii. Ma non ce la fa perchè sono più di mille scrive. Così si accontenta di definire il Mincio.



20. 75 e fassi fiume giù per verdi paschi.

e se fa acua par verdi prà.

20. 76 Tosto che l'acqua a correr mette co,

Quando che l’acua a corar mete el cor,

20. 77 non più Benaco, ma Mencio si chiama

no se ciama più Benaco ma Mencio


PAR VEDAR EL MINCIO:
(SCHIZA SU STO STRAMBOTO)
http://www.youtube.com/watch?v=k_0e99lPEfU&feature=related

BENACO PESCHIERA MINCIO
Mappa Ponti sul Mincio

PALEOALVEO MINCIO VALEGGIO SUL MINCIO
SCHIZA SU STO STRAMBOTO
http://www.youtube.com/watch?v=xpqoBlQ7_Fs&feature=related

Mappa Valeggio sul Mincio

DA MANTOA A PESCHIERA IN BICI PALO AVE MINCIO VISTE LETERARIE : DANTE XX CANTO I CANTICA
SCHIZA SU STO STAMBOTO
http://youtube.com/watch?v=VrD6paDApCQ


20. 78 fino a Governol, dove cade in Po.

fin a Governol, in’doe casca in Po. 8


Le acque libere dante le chiama Mincio fino a Governo (Governo dell'acqua). Governo, è un ridente paese a  est di  Mantova dove primeggiano due grandi isole e due grandi torri edificate da Matilde a guardia per i traffici fluviali a far gabella a favore di Mantova e di Polirone che gli sta in fronte.-
Dante non sa come chiamare tutta quell'acqua che rende le Isole di Mantova selvagge e piene di canneti. Così vede quel grande lago che va da Mantova alle Isole Sparse di Ostia - Foce - Ostilia- fino a  Ravenna  e Venezia a forma di lama.

20. 79 Non molto ha corso, ch'el trova una lama,

No tanto l’avea corso, ch’el cata na lama


MAPPA P 7 2 3 8 LAMA ATALAS MAIOR 1669 SPARSE PO MINCIO TION TARTARO TREGNON MENAGO BUSE' ADIGE ALZARE ARZARE SAN PIETRO IN VALLE PONTE MULIN BASTION SAN MICHELE, BEPA, CASTEL CARPANEA DEL TARTARO MENAGO S.TERESA IN VALLE CROCETA-TORETA BARUCCHELLA ROTTA DEL CASTAGNARO , CARPI , BEGOSSO....
Mappa Ostiglia

MAPPA P 7 2 3 9 LAMA VIRGILIO MANTO
Mappa Virgilio


20. 80 ne la qual si distende e la 'mpaluda;

ne la qual se distende e là con i pali szuga;

20. 81 e suol di state talor essere grama.

solo d’istà ciare olte ghe poca acua 9)

Dante sa di raggiungere Mantova con un lasciapassare (Passaporto) valido e così come esploratore poeta ha anche la possibilità e il piacere di vedere dove è nato il suo grande Vate: Virgilio.
Questo è la parte di viaggio più sicura per Dante e il suo barcarolo. Perchè poi raggiungere le lagune ben controllate dai Rialtini non sarà uno scherzo. No ha lasiapassare per quei luoghi che non conosce. Ma gli Sacal lo mettono alla prova.


Bibliografia capitolo II

1) G. Paolo Borsetto veneto  Quei come Marco Venezia logisticas.c.a.r.l. pag. 3
2) G. Paolo Borsetto veneto  Quei come Marco Venezia logisticas.c.a.r.l.  pag. 9
3) G. Paolo Borsetto veneto  Quei come Marco Venezia logisticas.c.a.r.l.  pag. 6
4) G. Paolo Borsetto veneto  Quei come Marco Venezia logisticas.c.a.r.l.  pag. 13
5) Renato De Paoli http/:www.depaoli.pbwiki.com Dante xx. inedito 2006
6) Renato De Paoli http/:www.depaoli.pbwiki.com Dante xx. inedito 2006
7) Renato De Paoli http/:www.depaoli.pbwiki.com Dante xx. inedito 2006
8) Renato De Paoli http/:www.depaoli.pbwiki.com Dante xx. inedito 2006
9) Renato De Paoli http/:www.depaoli.pbwiki.com Dante xx. inedito 2006